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QUE RÉSONNENT LES CHANTS DE NOS BÂTONS !!!

Se croyant fort du résultat d’une mascarade de consultation en juin dernier, M. Valls a affiché sa prétention à évacuer et détruire la ZAD d’ici quelques semaines.

Bien que les autorisations de travaux ne soient pas toujours accordées, le préfet de Loire-Atlantique a publié au mois de septembre deux arrêtés autorisant le déplacement d’une espèce protégée, la campagnol amphibie.

Contre ce grand projet inutile, vieux de plus 50 ans, et qualifié de « sur-dimensionné » par une étude d’expertise du ministère de l’Ecologie, le 8 octobre aura lieu un grand rassemblement auquel participera « Ensemble! ». Jean-François Pellissier, porte-parole, sera présent.

Nous voulons ainsi empêcher le bétonnage de 2000 ha de bocages et terres agricoles, défendre la ZAD et l’existence d’une agriculture paysanne, le climat contre un projet d’aéroport qui ferait grimper les émissions de gaz à effet de serre.

Comme l’ont montré plusieurs syndicats, ce projet détruira des emplois liés notamment aux activités agricoles sans en créer de nouveaux.

Malgré la brutalité et les violences dont sont responsables les forces de l’ordre contre le mouvement social que ce soit à Notre-Dame des Landes, à Sivens ou à l’occasion des manifestations contre la loi El Khomri, notre détermination et notre volonté de résistance sont intactes.

Le 8 octobre, convergeons vers Notre-Dame des Landes.

Toutes et tous, ensemble, empêchons l’aéroport.

Le 7 octobre 2016.

https://www.ensemble-fdg.org/content/communique-de-ensemble-le-8-octobre-notre-dame-des-landes

Communiqué du Collectif de Défense des Libertés Fondamentales

Depuis le début des mobilisations contre la loi travail, on assiste à une criminalisation du mouvement social visant syndicalistes, manifestant-e-s, jeunes…

Sur fond d’hégémonie culturelle des idées sécuritaires, la police française se dote de nouvelles armes sous l’impulsion des gouvernements successifs : taser, grenades, flashballs, LBD. On tire à nouveau sur la foule. D’abord expérimentées dans les quartiers périphériques, puis contre les mobilisations incontrôlables, les armes de la police s’imposent aujourd’hui potentiellement contre tous et toutes.
« En blesser un-e pour en terroriser mille », telle est la doctrine des armes de la police.

Arrestations arbitraires, menottages, gardes à vue, mises en examen ….sont le lot commun des fins de manifestation.

A Rouen depuis le 31 mars,  de nombreux jeunes ont été victimes de la répression. Nous les appelons à se manifester et à contacter rapidement le Collectif de défense des libertés fondamentales (CDLF) à l’ adresse suivante : cdlfderouen@gmail.com.

 

Migrer est un droit ! Un toit est un droit ! Les Collectifs Ensemble! de Normandie exigent le respect des droits humains !

A partir du mois de mars 2015, l’État français a obligé les migrant-e-s, vivant dans le Calaisis, à se regrouper sur un vaste terrain insalubre à l’écart de la ville, donnant ainsi naissance au plus grand bidonville de France où survivent depuis, dans une précarité extrême, des milliers d’hommes, de femmes, d’enfants, de familles entières.

Petit à petit, la vie s’est organisée avec l’aide de bénévoles locaux et de plusieurs pays, tant au niveau logement, que nourriture, santé, éducation et espaces culturels.

La grande majorité des migrant-e-s, de ces jeunes,  souhaite se rendre au Royaume-Uni.  Mais les propositions des autorités françaises vont à l’encontre d’une véritable solution de solidarité humaine

La seule réponse de l’État français, en accord et avec l’aide des autorités anglaises, face à une crise humanitaire sans précédent, a été d’abord la mise en place de grilles, de fossés, une très forte présence policière et la répression, les gaz lacrymogènes, puis la destruction brutale de la partie sud du bidonville.

On démantèle la « jungle » de Calais…. Des centaines de migrants fuient alors vers d’autres ports de la Manche, quelques-uns vers Dieppe.

Les présidents de la région, en tant que président du port de Dieppe, et du département réclament aujourd’hui leur expulsion vers… nulle part, car selon eux, le développement du port est incompatible avec la présence de migrants.

Pour eux, à Dieppe, comme à Calais, il s’agit de protéger le port, l’économie locale, de ne « plus voir » ces migrants, traumatisés par la guerre, la famine, les dictatures, sans avenir dans leur pays d’origine, traumatisés par ce qu’ils ont subi dans leur trajet d’exil et plusieurs mois d’errance.

La municipalité de Dieppe réclame également leur départ du port, arguant de la présence massive parmi les migrants d’une filière albanaise, rappelant aussi qu’elle continue de soutenir l’action du Centre d’Accueil des Demandeurs d’Asile (CADA) et de l’association Informations Solidarité Réfugiés (ISR) pour les demandeurs d’asile.

Mais le problème est que la grande majorité des migrants du port de Dieppe ne sont pas demandeurs d’asile. Ils ne demandent qu’à continuer leur route. Ils ne souhaitent pas s’installer en France mais simplement y être accueilli.e.s dignement, humainement, pendant leur passage sur notre territoire.

Des femmes et des hommes, de Dieppe et des environs, au sein d’associations se sont mobilisé-e-s pour le respect des droits humains fondamentaux, en particulier : droit au logement, droit à la nourriture, droit aux soins. Il est du devoir des autorités de les aider dans leurs actions.

Au lieu de cela, on essaie de nous faire croire que la cause de tout cela serait « les passeurs ». Mais les passeurs ne sont que la conséquence. Ils prospèrent sur le terreau de la politique d’immigration européenne.

Ce discours « lutte contre les passeurs, contre la traite des êtres humains », répété à l’envi par les dirigeant-e-s ne sert qu’à camoufler la responsabilité réelle de l’Union Européenne, de ses institutions – Frontex en tête – et des États qui la composent dont la France et l’Angleterre qui ont signé les accords du Touquet.

C’est bien l’Europe qui a militarisé ses frontières, externalisé le contrôle des migrations, qui oblige les États  du Sud de la Méditerranée à construire des camps de rétention pour y enfermer les migrante-s. C’est l’Europe encore qui a restreint le nombre de visas et bafoue le droit d’asile en le sous-traitant à la Turquie de M. Erdogan. C’est l’Europe toujours qui a joué et qui joue un rôle dans la déstabilisation politique, sociale et économique des États du Sud par le biais d’accords internationaux inéquitables…

Oui, il s’agit de désigner les véritables responsables de cette situation internationale : l’Europe, les États, les dictateurs, la finance avec ceux qui veulent faire prospérer leurs capitaux avec le pétrole, le gaz , qui spéculent sur le prix des céréales….

Mettre en place une répression sur des êtres dans la plus grande des précarités sous prétexte de lutter contre les passeurs, est indigne et inefficace. En s’en prenant aux victimes condamnées à se disperser dans la peur, cette politique ne fait que déplacer et aggraver cette situation intolérable. Cette « solution » n’en est pas une.

Pourtant, face au drame quotidien et à la détresse des migrant-e-s de Calais, de Dieppe aujourd’hui, des situations migratoires en général, le cadre de la solution existe.

Il est inscrit dans l’article 13 de la déclaration universelle des droits de l’Homme : « 1. Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un État. 2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays. »

avec toutes les conséquences pratiques que ces droits universels impliquent, dont les conditions humaines d’un premier hébergement.

Le combat qu’il faut mener, c’est donc celui pour l’obtention de cette liberté de circulation, y compris pour ce qui concerne les ports de la Manche vers l’Angleterre.

Seul le respect de la liberté de circulation et la liberté d’installation pour toutes et tous, permettrait de mettre un terme à ces horreurs causées par les politiques sécuritaires en matière d’immigration, qui ne vont que d’échec en échec depuis plus de 30 ans, qui sont coûteuses, meurtrières et radicalement inefficaces.

Ouvrons les frontières ! Des Ponts, pas des Murs !

Notre-Dame-des Landes: non au béton pour les actionnaires, non à la répression policière!

Communiqué de presse  du Front de Gauche Bretagne sur NDDL


Notre-Dame-des Landes: non au béton pour les actionnaires, non à  la répression policière!  

La volonté du gouvernement Valls de faire passer en force la construction de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes en reprenant les travaux et en délogeant manu militari les habitants de la ZAD est dangereuse et inacceptable.

A t-on vraiment besoin de dépenser des centaines de millions d’argent public au profit de Vinci par le biais d’un Partenariat Public-Privé gagnant gagnant pour la multinationale? Faut-il maintenir cette ambition d’un développement sans frein de l’aérien alors que l’aéroport de Nantes-Atlantique n’est pas utilisé à pleine capacité et que l’on est en train de mettre en avant l’enjeu de la lutte contre le réchauffement climatique avec la COP 21?

Notre-Dame des Landes, c’est la marginalisation, puis la disparition à moyen terme de beaucoup de petits aéroports de l’ouest breton et de l’aéroport de Rennes avec le  risque de faire disparaître des centaines d’emplois et de rompre avec le principe de l’accessibilité et de la proximité des moyens de transport?

Notre-Dame des Landes, c’est un projet qui s’insère dans une logique capitaliste de développement du transport à bas-coût au mépris de l’environnement, de mise en concurrence européenne des territoires, avec développement démographique des métropoles de l’axe Rennes-Nantes et la désertification progressive de l’ouest et du centre Bretagne.

Notre-Dame des Landes, c’est la destruction de 2000 hectares de terres bocagères: l’enjeu de notre souveraineté alimentaire et de la préservation de la biodiversité des zones humides ne recommanderait-il pas plutôt de moderniser l’aéroport actuel de Nantes-Atlantique?

Depuis des années, des constructions de résistances ont lieu partout en France autour de Notre-Dame-des-Landes, qui est perçu comme un symbole de la lutte écologiste  et démocratique. Engager l’épreuve de force contre les militants écologistes et anticapitalistes, partisans d’un autre modèle de développement humain, comme on réprime les salariés et les syndicalistes défendant leurs droits, serait-ce la ligne de conduite de ce gouvernement si complaisant vis-à-vis des puissants et du MEDEF?

Avec le Front de Gauche, nous souhaitons la relance d’un vrai débat public contradictoire et une consultation populaire sur l’utilité ou non de la construction de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes et nous refusons, quoiqu’il en soit, de confier nos infrastructures de transport et nos projets d’aménagement urbain à des entreprises capitalistes. La Bretagne mérite plutôt le développement du ferroviaire de proximité, du fret, avec de vrais moyens et un réseau de qualité, qu’un aéroport de plus à sa porte.

Nous appelons toutes et tous à la vigilance citoyenne et à la poursuite  sans violence de cette lutte hautement symbolique.

 Nos vies valent plus que leurs profits!

 

Xavier Compain, Sylvie Larue, Catherine Boudigou, Philippe Jumeau,

Front de Gauche Bretagne

4 heures de solidarité avec tous les migrant(e)s, Samedi 7 novembre, 15h

4 heures de SOLIDARITE avec TOUS les migrant(e)s

samedi 7 Novembre 2015, de 15h00 à 19h00
Halle aux toiles place de la basse vieille tour, Rouen
témoignages, informations, échanges, musiques

Nous sommes solidaires de tous ceux qui, quel que soit le pays, en France ou ailleurs, affrontent la misère et la précarité. Nous sommes  de la même humanité que ces femmes, ces hommes et ces enfants qui fuient la guerre et la misère pour ne pas mourir.

Nous dénonçons ce manque d’humanité. En niant leur droit à l’asile, c’est notre propre avenir que nous mettons en péril. Nous exigeons du gouvernement, des municipalités, au-delà des déclarations, qu’ils prennent leurs responsabilités. Il y a plus de 2 millions de logements vides, largement de quoi fournir un hébergement à tou(te)s les sans logis ET tou(te)s les réfugié(e)s.

Nous combattons les discours indignes qui refusent à ces hommes, ces femmes et ces enfants leurs droits élémentaires d’êtres humains, notamment la liberté de circulation.

Nous appelons tous les citoyennes et citoyens à se mobiliser pour appuyer cette exigence et pour apporter l’aide et l’assistance nécessaires.

Ensemble, nous demandons :
• l’accueil dans des conditions respectueuses de leur dignité (logement, travail, santé, éducation) de tous les réfugié(e)s qui fuient la guerre, la misère, la faim, la sécheresse, les inondations, les
dictatures .
• la régularisation de tous les sans-papiers.

Citoyennes, Citoyens, Collectif de défense des libertés fondamentales (Alternative Libertaire, ATTAC, Collectif 76 des
salariés du social et médico-social, CREAL (Comité de Réflexion et d’Action Laïque 76), DAL (Droit au Logement), Emancipation, Groupe de Rouen de la Fédération Anarchiste, Ensemble, Europe Ecologie Les Verts , FSU (Fédération Syndicale Unitaire), LDH de Rouen (Ligue des droits de l’homme), Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti Communiste Français 76, Parti de Gauche, Rasl’Front, SGEN-CFDT, Union Départementale CGT, Union Syndicale Solidaires 76, …)
et
AFPS (Association France palestine Solidarité), APMAR (Association pour la Promotion des Migrants de l’Agglomération Rouennaise), Artisans du Monde, ASTI (Association de Solidarité avec les Travailleurs Immigrés), Centre Communautaire Démocratique Kurde de Rouen, Cimade (Collectif Inter Mouvement Auprès des Evacués), CODASI ( Collectif des Associations de Solidarité Internationale ), Collectif pour les droits des femmes, Collectif Rouennais de Soutien Au Peuple Syrien, Collectif Rouennais de soutien aux sans-papiers, CSF ( Confédération Syndicale des
Familles ), Gauche Révolutionnaire, GREF (Groupement des éducateurs sans frontière), lntifada 76, Médecins du monde,
Pastorale des migrants, RESF (Réseau Education Sans Frontières) …

Procès ZAD de Rouen, rendez-vous le 5/11/2015 au Palais de Justice

Rendez-vous Démosphère

Solidarité avec la ZAD urbaine de Rouen, Communiqué du 6 novembre 2014

Le NPA et Ensemble ! apportent leur soutien à l’action des militant-e-s du collectif de solidarité avec Notre-Dame-des-Landes et des occupant-e-s des « Bouillons » qui sont installé-e-s symboliquement sur le parvis du Palais de Justice. Ils exigent la vérité sur l’assassinat programmé d’un jeune homme. Ces militant-e-s s’opposent au saccage de la planète au bénéfice exclusif de multinationales .Celles ci n’ont qu’un seul objectif la rentabilité, les dividendes, un système capitaliste qui reçoit l’appui de ce gouvernement. Alors que Valls a déploré avec émotion le décès du patron pollueur de Total, Hollande a pris plus d’une semaine pour adresser un message tardif de condoléances à la famille de Rémi Fraisse.

Il y a urgence à stopper les grands travaux inutiles coûteux et dangereux pour la planète. Royal refuse d’arrêter Sivens, Valls provoque à Notre-Dame-des-Landes et Hollande déclare son amour aux gaz de schiste.Il est temps d’arrêter cette logique infernale qui conduit à terme à la destruction de la planète et du vivant.

Vive la Grève ! Semaine de solidarité avec les Grecs

Grèce,France, Europe : l’austérité tue, la démocratie meurt ! http://aveclesgrecs.com/
Manifestation Paris Samedi 20 juin, 15h Stalingrad
 
« Au nom d’une « dette illégitime » le FMI, la commission Européenne, la banque européenne, entendent dicter au peuple grec de nouvelles mesures d’appauvrissement. Ils exigent la retraite à 68 ans, refusent un système de santé, veulent des privatisations…Les aides, quelques 7 milliards, en sont le prétexte. Une somme à comparer aux quelques 50 milliards joués par 1 seul trader de la société générale, qui en avait perdu 5 en quelques clics, ou comparés aux 7 milliards d’amendes payés par la BNP aux US!
Cequi se joue en Grèce c’est la démocratie: les peuples disposent-ils d’eux mêmes ou Est-ce « les institutions » qui dirigent?
Cequi se joue en Grèce c’est le rapport de force entre le capitalet tous les peuples en particulier en Europe. Est-il possible de mener une autre politique: chaque jour, les médias, les patrons, les politiques disent que non. C’est cette démonstration qu’ils veulent faire. Et dans ce rapport de force international,toutes les forces du capital sont unies….mais il n’en est pas de même au niveau des peuples, des forces syndicales et politiques. Que de sectarismes imbéciles!
  
VIDEO
En quoi la dette grecque et ses relations avec la troïka nous concernent directement :         
Mobilisons! Il n’y a pas d’alternative possible!