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4 heures de solidarité avec tous les migrant(e)s, Samedi 7 novembre, 15h

4 heures de SOLIDARITE avec TOUS les migrant(e)s

samedi 7 Novembre 2015, de 15h00 à 19h00
Halle aux toiles place de la basse vieille tour, Rouen
témoignages, informations, échanges, musiques

Nous sommes solidaires de tous ceux qui, quel que soit le pays, en France ou ailleurs, affrontent la misère et la précarité. Nous sommes  de la même humanité que ces femmes, ces hommes et ces enfants qui fuient la guerre et la misère pour ne pas mourir.

Nous dénonçons ce manque d’humanité. En niant leur droit à l’asile, c’est notre propre avenir que nous mettons en péril. Nous exigeons du gouvernement, des municipalités, au-delà des déclarations, qu’ils prennent leurs responsabilités. Il y a plus de 2 millions de logements vides, largement de quoi fournir un hébergement à tou(te)s les sans logis ET tou(te)s les réfugié(e)s.

Nous combattons les discours indignes qui refusent à ces hommes, ces femmes et ces enfants leurs droits élémentaires d’êtres humains, notamment la liberté de circulation.

Nous appelons tous les citoyennes et citoyens à se mobiliser pour appuyer cette exigence et pour apporter l’aide et l’assistance nécessaires.

Ensemble, nous demandons :
• l’accueil dans des conditions respectueuses de leur dignité (logement, travail, santé, éducation) de tous les réfugié(e)s qui fuient la guerre, la misère, la faim, la sécheresse, les inondations, les
dictatures .
• la régularisation de tous les sans-papiers.

Citoyennes, Citoyens, Collectif de défense des libertés fondamentales (Alternative Libertaire, ATTAC, Collectif 76 des
salariés du social et médico-social, CREAL (Comité de Réflexion et d’Action Laïque 76), DAL (Droit au Logement), Emancipation, Groupe de Rouen de la Fédération Anarchiste, Ensemble, Europe Ecologie Les Verts , FSU (Fédération Syndicale Unitaire), LDH de Rouen (Ligue des droits de l’homme), Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti Communiste Français 76, Parti de Gauche, Rasl’Front, SGEN-CFDT, Union Départementale CGT, Union Syndicale Solidaires 76, …)
et
AFPS (Association France palestine Solidarité), APMAR (Association pour la Promotion des Migrants de l’Agglomération Rouennaise), Artisans du Monde, ASTI (Association de Solidarité avec les Travailleurs Immigrés), Centre Communautaire Démocratique Kurde de Rouen, Cimade (Collectif Inter Mouvement Auprès des Evacués), CODASI ( Collectif des Associations de Solidarité Internationale ), Collectif pour les droits des femmes, Collectif Rouennais de Soutien Au Peuple Syrien, Collectif Rouennais de soutien aux sans-papiers, CSF ( Confédération Syndicale des
Familles ), Gauche Révolutionnaire, GREF (Groupement des éducateurs sans frontière), lntifada 76, Médecins du monde,
Pastorale des migrants, RESF (Réseau Education Sans Frontières) …

Procès ZAD de Rouen, rendez-vous le 5/11/2015 au Palais de Justice

Rendez-vous Démosphère

Solidarité avec la ZAD urbaine de Rouen, Communiqué du 6 novembre 2014

Le NPA et Ensemble ! apportent leur soutien à l’action des militant-e-s du collectif de solidarité avec Notre-Dame-des-Landes et des occupant-e-s des « Bouillons » qui sont installé-e-s symboliquement sur le parvis du Palais de Justice. Ils exigent la vérité sur l’assassinat programmé d’un jeune homme. Ces militant-e-s s’opposent au saccage de la planète au bénéfice exclusif de multinationales .Celles ci n’ont qu’un seul objectif la rentabilité, les dividendes, un système capitaliste qui reçoit l’appui de ce gouvernement. Alors que Valls a déploré avec émotion le décès du patron pollueur de Total, Hollande a pris plus d’une semaine pour adresser un message tardif de condoléances à la famille de Rémi Fraisse.

Il y a urgence à stopper les grands travaux inutiles coûteux et dangereux pour la planète. Royal refuse d’arrêter Sivens, Valls provoque à Notre-Dame-des-Landes et Hollande déclare son amour aux gaz de schiste.Il est temps d’arrêter cette logique infernale qui conduit à terme à la destruction de la planète et du vivant.

Agenda COP21 à Rouen et ailleurs

Dates de mobilisation générale

A Paris, à Rouen, à Montreuil…

28-29 novembre : à Paris, en région, et dans tous les pays du monde, marches pour le climat pour l’ouverture de la COP.

Départ de l’église de St Sever à 14h

le samedi 28 novembre, arrivée au Palais de Justice de Rouen. 

La marche fera des arrêts afin de permettre des prises de parole par les associations membres et de donner lieu à des actions symboliques avec des visuels qui resteront sur place même après notre passage:

– Cité administrative

– Conseil Général

– Chambre de Commerce et d’Industrie

– TCAR

– EDF 

– 05-06 décembre: à Montreuil, Sommet Citoyen pour le Climat + Village Mondial des Alternatives + Marché Fermier 

– 07-11 décembre: au Centquatre (19ème), Zone d’Action pour le Climat, préparation des actions, points quotidiens sur le résultat des négociations + activités proposées par les associations

– 12 décembre (D12): trois actions prévues… à venir

Témoignage, mars 2015

Mars 2015, Ginette David, réseau d’aide aux sans-papiers

En ce qui concerne les migrants, à Rouen, nous sommes confrontés actuellement, principalement à deux problèmes :

Les migrants dépendant de la loi « Dublin ».

Ce sont ceux qui sont arrivés en France après avoir passé dans un ou deux autres pays d’Europe, par exemple l’Espagne ou la Hongrie. Ceux qui passent par la Hongrie viennent en majorité du Kosovo. Ils passent irrégulièrement la frontière de la Hongrie (première irrégularité) et sont repérés. Ensuite, ils passent en Hongrie, où ils sont enregistrés, et où leurs empruntes digitales sont relevées. A partir de là, ils sont considérés comme demandeurs d’asile en Hongrie. La Hongrie les laisse partir vers la France.  Arrivés là, ils sont en demande d’asile en France. Asile refusé. Soit ils refusent de se rendre à la police de l’air et des frontières (PAF), ou à la préfecture, et ils sont considérés comme « en fuite ». S’ils arrivent à survivre dans la clandestinité pendant 18 mois (18 mois!) ils peuvent redemander l’asile. Si ils acceptent de se rendre en préfecture, et s’ils acceptent ou d’être enfermés au centre de rétention ou de vivre dans leur famille (qui les accepte) , ils peuvent au bout de 6 mois redemander l’asile en France. Mais tant au cours de ces 18 ou 6 mois ils sont arrêtés, ils peuvent être renvoyés dans le premier pays où ils ont soit-disant demandé l’asile. La Hongrie ou l’Espagne, c’est selon.

Le deuxième problème est celui des mineurs isolés.

Ils voyagent avec un faux passeport qui les déclare majeurs (sinon ils ne pourraient pas prendre l’avion), mais leur extrait d’acte de naissance les montre mineurs. La police de l’air et des frontières les remet au service de l’aide à l’enfance. Si c’est une fille, elle est prise en charge. Si c’est un garçon (la grande majorité), on le met à la porte, quelquefois avec quelques jours d’hôtel payé.. Et puis la rue. La protection de l’enfance essaie de faire pratiquer un « test osseux », sensé prouver la majorité… Ca ne marche plus à Rouen, puisque le tribunal administratif refuse la validité de ces tests.C’est une victoire pour les défenseurs de ces jeunes. Pas scolarisés, isolés, ils sont à la merci de d’importe qui, de n’importe quoi.

Je pourrai donner de multiples exemples… Sachez que la semaine dernière, un jeune homme qui avait obtenu la protection du HCR (haut commissariat aux réfugiés) pour quitter l’Angola vers le Congo, mais qui était en France  (il est francophone) dans sa famille qui est devenue française depuis longtemps) a été arrêté à la gare, retenu au centre de rétention, et embarqué à 6 heures du soir pour l’Angola, alors que son père était venu le voir à 4h ! Il est aujourd’hui en Angola, sans en parler la langue (le portugais), sans aucune famille.

Communiqué de soutien à l’Association de Protection de la Ferme des Bouillons

Ensemble !, Mouvement pour une alternative de gauche sociale et écologiste, soutient totalement depuis plus de 2 ans l’action de l’Association de Protection de la Ferme des Bouillons, qui a permis, grâce à une mobilisation citoyenne constante, la sauvegarde de la  dernière ferme de Mont Saint Aignan et son reclassement en zone naturelle protégée.

Or, nous avons appris que la société Immochan actuel propriétaire des lieux, venait de signer  un compromis de vente au profit d’une SCI dont les objectifs ne garantissent pas la vocation agricole de ce qui sera un bien privé sur lequel la collectivité n’aura plus aucun droit de regard.

Au contraire le  projet de rachat citoyen, porté par l’Association avec  son partenaire la Foncière « Terre de Liens »,  permet de donner à ce bien commun, déjà exploité aujourd’hui en maraîchage biologique, un avenir agricole certain, ouvert sur les besoins des habitants déjà nombreux à fréquenter la ferme.

Nous soutenons donc la demande expresse de l’Association formulée au nom de la  démocratie :  que la SAFER exerce son droit de préemption et examine en toute transparence les différents projets qui lui ont été présentés.

Nous demandons donc avec insistance à Monsieur le Préfet d’agir à cet effet, et aux Présidents de la Région et de la Métropole Rouennaise d’intervenir publiquement et très rapidement pour que la préemption de ces 4ha de foncier  péri-urbain ait lieu dans les jours qui viennent.

Les collectifs Ensemble ! de l’agglomération rouennaise.